La carpe koï représente l’un des poissons d’ornement les plus prisés par les aquariophiles. Malheureusement, comme tout être vivant la carpe koï est un poisson qui peut contracter et développer des maladies de toutes sortes durant sa vie. La variole printanière fait notamment partie de ces maladies qui peuvent affecter durablement la carpe koï.

De plus, la variole printanière de la carpe koï se distingue par son extrême contagiosité entre poissons. Il revient alors à l’aquariophile de vite diagnostiquer la variole printanière de sa carpe koï et de la soigner correctement avec les traitements adéquats. Pour cela, nous mettons donc à votre disposition quelques savoirs fondamentaux qui vous permettront de détecter et de soigner la variole printanière de la carpe koï.

Comment détecter la variole printanière de la carpe koï

Pour cerner comment détecter efficacement la variole printanière de la carpe koï, il est impératif de connaitre comment se développe cette maladie. Alors, la variole printanière de la carpe koï est une maladie d’origine virale qui est très souvent observée chez la carpe koï. La variole printanière de la carpe koï est une néoplasie cutanée qui se manifeste par des éruptions d’excroissances rondes ou ovales de couleur pâle, terne, ou rose sur la peau, les nageoires et sur les yeux de la carpe koï. La variole printanière de la carpe koï comme son nom semble déjà si bien l’indiquer est une maladie qui survient le plus souvent chez la carpe koï au printemps.

Sous l’effet de la multiplication du virus de la variole printanière (Herpèsvirus CyHV1) sur sa peau, une carpe koï atteinte de la variole printanière va alors développer des signes cliniques visibles (lésions, desquamations…) surtout au printemps et surtout dans une eau à très basse température.

Pour diagnostiquer la variole printanière chez la carpe koï, vous devez observer chaque jour votre spécimen avec une attention particulière lorsque vous le nourrissez. En procédant ainsi vous vous donnez toutes les chances de déceler d’éventuels signaux qui peuvent traduire un mal être chez votre carpe koï. Généralement, il est très facile de déceler un mal être chez une carpe koï. Si votre carpe koï est malade, il risque d’adopter des comportements étranges comme : refuser de manger, nager d’une manière anormale que d’ordinaire, se frotter contre les bords ou contre le fond de son bassin, développer une apathie…

Pour détecter la variole printanière de la carpe koï, vous devez donc regarder cette dernière de très près pour détecter les symptômes de la variole printanière. Si votre carpe est atteinte de la variole printanière, vous devez voir des tâches ou excroissances de couleur blanc cireuse, pâle, terne, ou encore rose apparaître sur son corps. Ces tâches possèdent couramment des formes rondes ou ovales de cinq à dix millimètres. Le plus souvent, ces symptômes (tâches ou excroissances) sont nettement visibles lorsque le système immunitaire de la carpe koï n’est plus pleinement fonctionnel et surtout au printemps lorsque la température de l’eau du bassin de la carpe koï est en dessous de 15°C ou 16°C.

Toutefois, les symptômes de la variole printanière de la carpe koï peuvent passer inaperçus en dehors des saisons spécifiques telles que le printemps et l’été. En dehors de ces périodes précédemment citées, les symptômes (tâches ou excroissances) qui traduisent la présence de la variole printanière chez la carpe koï diminuent considérablement en taille dès que la température de l’eau du bassin de la carpe koï dépasse les 20°C.

Comment soigner la variole printanière de la carpe koï

Dès que la variole printanière est détectée chez une carpe koï, il n’y a rien de plus urgent que de lui administrer les soins adéquats pour endiguer ce mal. Vous devez vite réagir, car la variole printanière de la carpe koï reste très contagieuse entre poissons. Néanmoins, la variole printanière est une affection qui n’est pas mortelle pour les carpes koïs adultes, mais quand même mortelle pour les jeunes carpes koïs âgées de moins de 8 semaines.

Malheureusement, les traitements curatifs ou remèdes qui peuvent complètement éradiquer le virus de la variole printanière chez la carpe koï n’existent pas encore. Cependant, vous pouvez aider une carpe koï à guérir de la variole printanière en effectuant tout d’abord une analyse microscopique de l’eau de son bassin pour découvrir tous les virus, bactéries, et parasites présents à l’intérieur.

Ensuite, vous devez régulièrement traiter l’eau du bassin de la carpe koï malade avec des traitements d’eau spéciaux. Comme traitement d’eau, vous pouvez par exemple opter pour le cyprinopur qui est un conditionneur d’eau très apprécié. Les gammes de produits cyprinopur sont le plus souvent bien tolérées par les poissons. Le cyprinopur est très efficace contre les virus, les parasites, et les bactéries. Le cyprinopur sera donc très efficace pour la désinfection des plaies ouvertes (lésions) de la carpe koï malade.

Aussi, vous pouvez aider une carpe koï à guérir de la variole printanière en diminuant la taille de ses lésions (tâches ou excroissances) grâce à des traitements à base de vitamines. À cet effet, vous devez ajouter en complément à la nourriture de la carpe koï malade des doses importantes (mégadoses) de vitamine C d’environ cinq à six grammes par kilogramme de nourriture.

L’application de ces recommandations associée à une élévation de la température de l’eau du bassin de la carpe koï malade vont naturellement renforcer le système immunitaire de la carpe koï malade et du coup ses lésions vont dégresser en taille. Si les lésions ne régressent pas en taille, cela peut être révélateur de la présence d’autres problèmes.

En somme, la sensibilité à la variole printanière diffère d’une carpe koï à une autre. Dans quelques rares cas, certaines carpes koïs peuvent donc avoir la variole printanière, mais ne jamais développer des symptômes visibles. Vous devez alors observer rigoureusement votre carpe koï.

Plus vite vous allez détecter la variole printanière chez votre carpe koï, plus vite vous allez la soigner pour lui éviter ainsi des affaiblissements. En détectant rapidement la variole printanière chez votre carpe koï vous vous donnez toutes les chances de limiter la contamination à d’autres potentiels poissons. Vous allez ainsi pouvoir isoler à temps le spécimen malade pour soigner ses plaies (lésions) avec de la bétadine ou avec des pansements antiseptiques qui résistent à l’eau.